La Stratégie de Coopération avec le Pays (SCP) est la stratégie à moyen terme de l’OMS au niveau du pays, sous la conduite du Représentant de l’OMS.
La SCP décrit la façon dont les trois niveaux de l’Organisation travaillent dans le pays. Elle tient compte de l’Évaluation conjointe du Pays, du Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement (UNDAF), du Plan stratégique à Moyen Terme de l’OMS (2008-2013), et des divers plans de développement et politiques du pays.
La SCP tient également compte des objectifs poursuivis par le pays et garantit l’harmonisation et l’alignement de l’action de l’OMS sur ces objectifs.
Historique
Le Togo a adhéré à l'OMS le 18 février 1961 en signant un accord de siège. En juillet 1963, un Bureau de Représentation de l'OMS est ouvert à Lomé. Depuis, la coopération du Togo avec l'OMS ne cesse de s'intensifier.
1963 : Ouverture à Lomé d'un centre régional de formation. C'est la première fois que l'OMS ouvre un centre en Afrique.
1976 : Ouverture de la base du programme de lutte contre l'onchocercose à Kara et des antennes d'Atakpamé et de Dapaong. Il s'agit d'unités chargées de la surveillance épidémiologique et entomologique, du traitement de masse et la lutte antivectorielle aérienne et terrestre.
Les programmes actuellement mis en œuvre par le Bureau de Pays de l’OMS au Togo sont répartis entre les groupes organiques suivants:
Appuis aux programmes
Politique et Système de santé
Présence de l’OMS dans le pays
Les axes stratégiques du bureau OMS au Togo
Renforcer les capacités de pilotage du secteur de la santé
Les interventions prioritaires sont essentiellement le plaidoyer pour protéger la santé en situation de crise, le partenariat, la coordination et la mobilisation de ressources ; le développement de bases factuelles (étude sur les comptes nationaux de santé), la réforme et la décentralisation, le suivi et l'évaluation des programmes.
Améliorer la performance du système de santé
L'accent est mis sur le système national d'information sanitaire (réseau informatisé des districts), la gestion des services de santé, les ressources humaines pour la santé, la qualité des soins et l'approvisionnement en médicaments, les mécanismes de suivi et d'évaluation, la performance du système et des services de santé (indicateurs essentiels de performance des districts sanitaires).
Renforcer la lutte contre la maladie
Les domaines concernent la surveillance intégrée des maladies (projet pilote dans cinq districts et système de routine), la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, les maladies à éradiquer ou à éliminer, la préparation et réponses aux épidémies, les urgences et les catastrophes ; la surveillance des maladies non transmissibles et la promotion de la santé de l'environnement.
Promouvoir la santé de la mère, de l'enfant et de l'adolescent
Les priorités sont essentiellement : la maternité à moindre risque, la vaccination (nouvelle approche de relance dans 23 districts), la prise en charge intégrée des maladies de l'enfant (PCIME) et la santé des adolescents.