Le Sénégal est considéré comme un foyer à moustiques en Afrique due à l’existence des champs de canne à sucre dans la région. Tout le monde n’est pas épargné par ce fléau, car il touche grands et petits dus à la prolifération des moustiques et des gîtes larvaires dans les champs irrigués. Le paludisme est une maladie tropicale qui se développe dans les marécages et dans les eaux stagnantes. Il se transmet à l’aide d’une piqûre de moustiques vecteurs de maladies.
Pour y remédier, l’Organisation mondiale de la santé, la compagnie sucrière et les autorités locales ont permis des mesures de distribution de moustiquaires auprès des ménages. En cas de maladies, le recours à des tests de dépistage rapide a été adopté auprès de la population. Il y a aussi le nettoyage constant des zones humides aux alentours de la maison, l’enlèvement des broussailles et des étangs, sources de pondaison de moustiques. Pour ce faire, une campagne de dératisation et de désinfection à Dakar et au Sénégal est nécessaire.
Pour y remédier et réduire de moitié la propagation de la maladie, la ville de Dakar s’est engagée auparavant a mené une lutte en partant de la capitale. Ce pari ne pouvait être possible que s’il fait l’objet d’un programme de financement dans le cadre d’un partenariat public-privé. Cela ne pouvait être possible surtout s’il s’étend sur tout le Sénégal et qui demande la participation locale dans les autres villes du pays.
De grands bailleurs de fonds participent à la course et accordent de nouveaux financements appuyés par l’Initiative présidentielle pour lutter contre le paludisme (IPLP), la Fondation Gates et le Fonds mondial se regroupent pour renforcer les actions au niveau local. Pour rappel, ces bailleurs de fonds font déjà partie d’une coalition de lutte contre la malaria, la tuberculose et le SIDA. Les personnes des autres secteurs y sont convaincues et participent au développement du programme pour freiner la transmission du paludisme. Parmi les grands programmes de financement, se trouvent les projets propulsés par la fondation Richard-Toll, et les issues mises à disposition par les organismes communautaires.
En cas de problème de financement constaté par les chercheurs, le retour en force du nombre de cas des décès dus au paludisme peut constituer une menace pour la population. Cela se voit dans les nouvelles données de prévalence du paludisme et des nouveaux cas de malaria. Il y a aussi le ralentissement des programmes de lutte contre la maladie comme la vaccination de la population ou bien l’utilisation de médicaments antipaludéens.
Pour sauver des vies, le fonds mondial de lutte contre le paludisme doit disposer suffisamment de crédit pour achever les vecteurs de maladies et appuyer le Sénégal dans la mise en place de nouveaux plans à court, à moyen et à long terme dans l’éradication de la maladie. Parmi les autres sources du blocage à l’échelle nationale, figure l’utilisation de médicaments antipaludiques non-performants ou l’absence de prise en main par la population. Pour couvrir les autres coûts liés au paludisme, il faudrait améliorer les systèmes de santé en commençant par Dakar, la capitale du Sénégal. Ensuite, la mobilisation de nouvelles ressources financières sur un plan triennal d’ici quelques années.
Parmi les nouvelles stratégies de lutte initiées par le gouvernement sénégalais figure le dépistage des patients fiévreux, la chimio contre le palu saisonnier et le traitement préventif de la prise d'antipaludéen chez plusieurs personnes. Un programme appuyé par l’OMS et des partenaires du PNLP (Programme national de lutte contre le paludisme). Parmi les conseils prodigués par l’OMS, il y a la distribution de moustiquaires auprès des ménages, il y a aussi les tests rapides avec la prise d’antipaludique. Mais l'outil le plus efficace dans la lutte contre le paludisme est l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticides et la prise de vaccin surtout pour les étrangers qui souhaitent visiter Dakar et tout le Sénégal.