À l'échelle mondiale, la Côte d'Ivoire est considérée comme un modèle de stabilité économique. En 2017, la croissance a crû de 7,7 %. En 2018, ce chiffre est monté à 7,8 %. Et finalement, en 2021, en dépit de la récession en cours, les chiffres ont révélé une hausse du PIB de 7 %.
À bien des égards, la Côte d'Ivoire est donc un pays à fort potentiel économique.
Une partie considérable de ce succès est liée au développement rapide de son secteur agricole. En 2018, l'agro-industrie représentait 28 % du PIB de la Côte d'Ivoire et environ 40 % des exportations du pays, voire 62 % si le pétrole est retiré de l'équation.
Plus que des chiffres couchés dans un tableur, le secteur agricole est réellement le poumon économique de la Côte d'Ivoire. Selon des données récentes, l'agro-industrie emploie un actif sur deux et soutient les deux tiers de la population.
Dans le secteur agricole, la Côte d'Ivoire se positionne dans plusieurs tops mondiaux :
Le hic, c'est que les revenus liés à l'agro-industrie restent faibles, faute de transformation. Les produits sont exportés en l'état et n'ont donc aucune réelle plus-value.
Pour le gouvernement de Côte d'Ivoire, le défi de la transformation agricole implique le recours à des entreprises agricole à Abidjan et en Côte d'Ivoire et la sensibilisation des artisans. Pourquoi travailler sur ces deux volets ? C'est que nous allons voir dans la suite de cet article.
Actuellement, en Côte d'Ivoire, seuls 5 % des produits agricoles sont transformés. Les 95 % restants sont expédiés à l'étranger en l'état. Pas de semi-transformation. Pas de production de produits finis. Et malheureusement, cela implique des gains moins conséquents.
Prenons un exemple simple.
Sur le marché, un kilo de fèves de cacao séchées se vend à 900 francs/kg. Une boîte de chocolat Nutella de même grammage vaut 9 900 francs et ne renferme même pas 10 % de cacao.
Pour que les opérateurs du secteur agricole parviennent à améliorer leurs revenus, il est crucial qu'il fasse plus que produire.
Ils ont besoin d'unités de transformation érigées par des entreprises de construction maîtrisant les exigences locales.
Et surtout, mentalement, il est nécessaire qu'un changement s'opère. Tant que les agriculteurs et intermédiaires seront concentrés sur les gains à court terme, le défi de la transformation agricole ivoirienne restera une chimère.
Heureusement, petit à petit, les choses sont en train de bouger.
Désormais, il est possible de trouver des entreprises de construction à même de répondre aux besoins des acteurs de l'agro-industrie. Go Africa Online en a recensé quelques-uns sur son annuaire en ligne. Il ne vous reste plus qu'à les contacter.