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VALERIE OKA ARTISTE CONTEMPORAINE

VALERIE OKA ARTISTE CONTEMPORAINE

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Abidjan - Quartiers des ambassades
Cocody
Abidjan - Côte d’Ivoire
L’artiste internationale, VALERIE OKA de nationalité ivoirienne, vit et travaille en Côte d’Ivoire. Née en 1967 à Abidjan, elle expose depuis plus de 25 ans en Afrique (Abidjan, Sénégal, Togo, Nigéria, Afrique du sud, Mali…) et sur l’international (Paris, Londres, Bruxelles, Suède, New York, …).

VALÉRIE OKA represente la Côte d'Ivoire à la Biennale de Vénise (CASTELLO GALLERY)

Pavillon de la Côte d'Ivoire

Les ombres ouvertes de la mémoire | 11 Mai - 24 Novembre 2019

VALÉRIE OKA | BIOGRAPHIE

Aujourd’hui reconnue en Afrique et sur l’international pour son expertise sur les Industries Culturelles et Créatives (ICC), Valérie OKA a un parcours atypique.

Née en 1967 à Abidjan en Côte d’Ivoire, Valérie OKA est une artiste plasticienne, performer. En 1985, elle matérialise sa passion pour l’art à l’ESAG (Ecole Supérieur des Arts Graphique et d’Architecture intérieur de Paris) d’où elle obtient, en 1990, son Master avec mention. Artiste de renommée internationale Valérie OKA participera à la prochaine Biennale d’art contemporain de Venise 2019.

En 1996 après cinq ans comme Directeur de Création en agence de publicité à Paris et plusieurs expositions en Europe qui signent son entrée sur la scène internationale, Valérie rentre en Côte d’Ivoire, où elle intègre l’agence « Indigo ». Puis elle ouvre son propre Bureau de style. Son travail remarqué, lui vaut de travailler avec les plus grandes entreprises de la place.

Poursuivant parallèlement sa carrière artistique, exposant ses œuvres dans les plus grandes galeries et espaces prestigieux en Afrique (Côte d’Ivoire, Bénin, Sénégal, Nigéria, Afrique du sud, Mali…) et dans le monde (France, Grande Bretagne, Belgique, Suéde, Chine …), Valérie OKA est une figure incontournable de la scène de l’art contemporain en provenance d’Afrique. Elle remporte plusieurs prix, notamment le 1er Prix de l’Union Européenne à la Biennale de Dakar et le Prix d’Excellence Culture du gouvernement Ivoirien. Ses œuvres sont présentes dans les collections privées et institutionnelles (Fondation Nirox, Fondation Blachère, Fondation Frances, Moleskine, WIEL, …).

Les œuvres de Valérie font partie d’un travail de recherches qu’elle mène sur la relativité entre les choses et les limites imposées par les conventions sociales. Mais au-delà, c’est la réalité sociologique toute entière, nos échanges sociaux, notre « commerce » en société qui sont interpellés. La façon d’être de l’artiste et sa manière de « dire » les choses avec différents medium (dessins, peinture, installation, performances), visent à établir un déclic qui invite chacun à l’infinie exploration de ses propres émotions.

En 2002, Valérie intègre le Ministère du Tourisme où elle est chargée de l’image de la destination Côte d’Ivoire. Puis elle reste 3 ans Conseiller Technique du Ministre de l’Environnement, avant de s’envoler pour la Chine, où elle occupe le poste de Directeur des Arts et de la Culture du groupe ZULOGA. De retour en Côte d’Ivoire en 2011, Valérie rentre au Ministère de l’Intégration Africaine au titre de Conseiller Technique du ministre, où elle est en charge, jusqu’à présent, de développer et accorder une place particulière à l’intégration africaine culturelle.

Présidente de la Commission Culture de l’UNESCO pour la Côte d’Ivoire, Vice présidente du Congrès Culturel Panafricain de l’Union Africaine depuis 2015, Membre du Jury au FESPACO 2017, Valérie OKA prend régulièrement part à différentes rencontres culturelles africaines.

En 2016, suite au succès de ses expositions en Belgique, France, et Suède, Valérie est consacrée 3eme meilleure artiste africaine d’art contemporain par INTO THE CHIC de Jeune Afrique. En 2018, elle se retrouve nommée parmi les 30 femmes les plus influentes de Côte d’Ivoire.

« HÉRITAGE »

Ces œuvres, comme des traces indélébiles, manifestent un patrimoine ancestral amputé de sa symbolique et de sa raison d’être pour se voir transformé, l’âme égarée, en objet décoratif.

Éparpillées dans le monde, dans les musées et chez des particuliers, beaucoup d’objets en provenance d’Afrique lui renvoient inévitablement l’image d’un patrimoine ancestral dénaturé et réduit à un rôle décoratif. Objets sortis de leur contexte, de la vie de tous les jours, leur pouvoir conceptuel source de la force de leur raison d’être a été occulté, pour être enfermer dans des musées. Ils ont été consacrés au titre « art primitif » aujourd’hui « art premier ».

Malgré tout, quoi qu’il en soit, l’énergie, qui grâce à la loi d’attraction traduit cette illusion de matière et lui donne forme, est l’ADN de ses origines.

Ce travail met en relief le non perceptible, cette énergie spirituelle dont ont été amputées les différents sculptures africaines sorties de leur contexte social et culturel.


Une façon d’exprimer que l’esprit demeure présent

La culturelle africaine est une certaine forme de spiritualité qui lie les différents royaumes du visible et de l’invisible, de la matière et de l’immatériel, de l’homme et de l’esprit.

Les sculptures, figurines, masques et autres étaient des points de liaisons, des supports devant servir à regrouper les forces et énergies adéquates susceptibles de créer ou modifier une certaine formalisation matérielle dans la vie quotidienne des êtres. C’étaient des instruments, des outils, capteurs et émetteurs d’énergies.

Valerie OKA exprime ainsi des énergies flottantes en résonnance avec les esprits et lois naturelles, qui se transformaient en, émotions, ondes, pensées, matières, apparences coutumières.

La série « héritage » raconte l’éternel présent, l’insaisissable apparence des esprits disparus. Elle prend figure d’une identité réhabilitée dans la conscience du temps et l’espace, creuset au sein duquel le processus créatif poursuit son évolution.

« Ce que je vois sous-entend autre chose que ce que je vois »
Valerie OKA
L’œuvre réside dans le processus créatif du pouvoir de la pensée qu’il véhicule. Des pensées comprises comme des forces en mouvement perpétuel.

Ce travail n’est pas une « fin », mais se conçoit comme étant le commencement d’un processus créatif dans l’esprit de celui qui le regarde. Il ne fait qu’ouvrir des pistes, des points de réflexions, créateurs de nouvelles pensées.

L'approche émotionnelle revêt une importance significative dans la définition de vos œuvres. Vous vous considerez comme une "artiste dans l'âme"... Quelle est l'importance de la participation émotionnelle du public ?

L’émotion du public générée par mon travail fait entièrement partie de l’œuvre, dans la continuité conceptuelle du message visuel transmis. Je suis fondamentalement convaincue que les seules limites sont dans notre tête. Ce qui m’intéresse, au-delà de l’œuvre, c’est l’observation de l'expérience humaine liée à sa propre programmation mentale, intellectuelle et émotionnelle.

Rien dans notre intelligence qui ne soit passé par nos sens. Aristote


L’émotion résultant dans nos 5 sens est ce qui reste enregistrée dans nos souvenirs, dans notre corps, notre esprit, notre cerveau et notre âme. Nous avons tous enregistré en nous un grand nombre de programmes qui inconsciemment développent des comportements parfois inadaptés aux circonstances et situations réelles. L’information que nous percevons est traitée créant ainsi une programmation mentale et somatique.

Les chercheurs l’on démontré, pour le cerveau il n’y a pas de différence significative entre visualiser un concept dans la vraie vie et visualiser par l’esprit. C’est ce qui explique le pouvoir de la visualisation dans le domaine du sport et le pouvoir des éléments visuels dans la compréhension de nouveaux concepts. C’est ce qui explique aussi dans l’imaginaire collectif le pouvoir et l’influence mentale inconsciente de plus 150 ans de communication visuelle et scripturale négative sur le peuple noir.

Mon travail est une perpétuelle recherche que je mène, sur la relativité entre les choses, sur notre propre univers imaginaire filtré par notre éducation, nos origines, nos parcours émotionnels et les limites imposées par les « idées reçues » extraites des conventions sociales occidentales qui porte sur l’Afrique une ombre indélébile s’étendant à travers le temps et l’histoire. Mais au-delà, c’est la réalité sociologique toute entière, c’est l’interculturalité, nos échanges sociaux, notre « commerce » en société qui sont interpellés. Ma façon et ma manière de « dire » les choses avec différents medium (dessins, peinture, installation, performances), visent à établir un déclic qui invite chacun à l’infinie exploration de ses propres émotions vers une mise à jour d’un imaginaire personnel illusoire.

La carte n’est pas le territoire


VALERIE OKA

honorée d'un Prix d’excellence 2018, par MAURICE BANDAMAN, Ministre de la Culture et de la Francophonie.

Au nom du Président de la République, Alassane Ouattara qui fait de la culture de l’excellence sa priorité, le Ministre Maurice Bandaman a remis le 16 janvier 2019 les 2eme et 3eme Prix d’excellence Culture, aux 6 récipiendaires dans les catégories Littérature, Arts vivants, Cinéma et Arts visuels.

De retour à Abidjan, après son exposition au siège de l'UNESCO à Paris en décembre dernier, avant de s'envoler pour le Mali où elle expose au Festival du Fleuve Niger, l'artiste Valérie Oka a été honorée pour l'excellence de son travail et pour sa fulgurante carrière artistique en Côte d'Ivoire, en Afrique et sur l'international.

« Nous sommes fiers de vous. Recevez ici toute mon admiration et mes félicitations pour le travail que vous abattez nuit et jour en vue de hisser haut les couleurs ivoiriennes au niveau international….
La nation tout entière reconnaît aujourd'hui votre mérite et votre contribution au développement économique, social et culturel de notre pays. Soyez-en remerciés »
, a encouragé Maurice Bandaman.

Exposition au siège de l'UNESCO à Paris du 11 décembre 2018 au 3 janvier 2019

Dessins portraits & Galerie d’art en réalité virtuelle

Il y a la carte, et il y a le territoire.
Qu’est-ce que la carte ?
Qu’est-ce que le territoire ?

Pour Valérie Oka, la carte est la vision qu’on donne des choses, tandis que le territoire est le réel, cette chose réelle que tente de représenter la carte.

La carte, c’est aussi l’histoire qu’on raconte. Et cette histoire dépend de celui qui la raconte, de sa vision, de son idéologie, de sa position. L’histoire racontée par le vainqueur est toujours différente de celle du vaincu.

Tout au long de l’Histoire, l’art a toujours reflété l’expression et l’évolution des sociétés.

Il semble donc logique que l’art contemporain africain retranscrive notre époque gouvernée par les clics et les algorithmes, une époque où LE NUMÉRIQUE ET INTERNET offre à l’Afrique une grande liberté d’expression.

D’origine ivoirienne, l’artiste Valérie Oka nous présente cette œuvre où elle implique toute la chaine de valeur du secteur de l’art dans l’environnement numérique. Son but, avec le numérique, est de valoriser des figures africaines et du peuple noir, et de permettre aux Africains de s’approprier leurs héros et au reste du monde de les découvrir.

Une performance artistique numérique en 2 parties

L’artiste expose ici des dessins portraits, d’une part, de femmes noires « Elles » et d’autre part, en réalité virtuelle dans la galerie qu’elle a créée, des« Figures emblématiques de l’histoire des indépendances africaines ».

Avec cette œuvre, moitié réelle et moitié virtuelle, en fusionnant le dessin, le numérique et la réalité virtuelle, Valérie questionne ici les frontières entre l’art traditionnel et l’art numérique, entre le réel et le virtuel, entre « représentation » et « chose représentée », et fait tomber les barrières de notre regard sur le monde

La « carte » que nous présente l’artiste sur son « territoire ». Ce territoire-ci, ce sont ses héroïnes et héros du peuple noir. Certains ne seront pas nécessairement ceux des visiteurs. Qu’ils acceptent que la carte de Valérie Oka ne soit pas leur territoire. Et vice-versa.

« ELLES »
Dessins portraits | Hommage aux femmes noires qui ont marqué l’histoire.

De Néfertiti (vers 1370 – 1333/4 av. J. C., Égypte ancienne), Nzinga (au XVIe siècle, Angola), en passant par, Kimpa Vita (RDC), Pokou (Côte d’Ivoire), Taytu Beful (Ethiopie), Rosa Parks (USA), Miriam Makéba (Afrique du Sud), ou encore, Ellen Johnson Sirleaf (Libéria), Valérie Amos (Royaume Uni – Guyane), Michaelle Jean (Canada -Haiti), pour ne citer que celles-là.

Ces femmes ont défié les stéréotypes, casser les codes. Panafricaniste, féministes ou anticolonialistes, activistes, héroïnes, elles ont marqué l’histoire du monde.

« Figures emblématiques de l’histoire des indépendances africaines »

Dessins présentés dans la galerie d’art en réalité virtuelle ont marqué l’histoire du monde. L’exposition se poursuit dans la galerie d’art en réalité virtuelle Les casques de réalité virtuelle sont à votre disposition auprès de notre équipe

L’histoire racontée n’est pas ce qu’elle est réellement car «Représentation» et «choses représentées» sont sur deux niveaux de logiques différents.

Les incompréhensions et les conflits proviennent, le plus souvent, de la confusion que nous faisons entre la «carte» et le «territoire». Notre représentation de la réalité correspond à «notre carte du monde» ou tout du moins à la vision que nous en avons.

Pour l’artiste, la capacité de voir et comprendre l’histoire du peuple noir est teintée, déformée par nos propres filtres sous le prisme de nos croyances fortifiantes ou limitantes.

C’est ce qu’il se passe au sujet de l’Afrique dans un contexte global. Aussi bien du point de vue des africains et de celui des occidentaux, du monde en général.

Le regard sur l’histoire est-il déterminé ! La vérité a-t-elle une histoire ?

«La carte n’est pas le territoire»s’expose au SOFITEL Abidjan avec des dessins/portraits de figures du peuple noir qui ont marqué l’histoire (acte 3 «HEROS») et nous transporte dans une galerie imaginaire, via une réalité virtuelle, dans l’histoire des indépendances africaines avec des personnages emblématiques dont certains sont appelés les pères fondateurs, ou les pères de l’Indépendance (acte 1).

L’exposition se déploie en plusieurs actes

Acte 1 : «Figures emblématiques de l’histoire des indépendances africaines»
Acte 2 :«En attendant les barbares» (Figures emblématiques avant la colonisation, les rois, les reines, guerriers, guerrières)
Acte 3 : «Héros»(figures emblématiques de l’histoire du peuple noir)

La différence des points de vue

De manière globale ou détaillée, de près ou de loin, nous n’avons pas les mêmes points de vues.
D’un premier abord on voit une chose et quand on prend le temps de regarder, avec du recul on voit autre chose.
Détail du dessin portrait de Léopold Sédar Senghor
De près, on perçoit cette sensation sensuellement tactile du frottement du crayon sur le papier révélant une écriture peut figurative jouant sur les contrastes, les flous, noirs, gris, blancs du dessin.
Dessin portait de LEOPOLD SEDAR SENGHOR
De loin, on a l’impression de se trouver face à une photo où l’exactitude du détail donne une sensation d’hyperréalisme, illusion d’optique ligotée à notre réalité subjective.

La partie prise en couleur

La partie prise du «noir» fait :



  • d’une part, référence à la longue histoire du « noir », des mythologies des ténèbres à son omniprésence contemporaine depuis la naissance de l'imprimerie au XVe siècle et de la photographie au XIXe siècle
  • d’autre part, lié aux nouvelles technologies, le « noir » ramène au processus colorimétrique « RVB » de tout visuel (texte et image) numérique, combinaison des 3 couleurs primaires du CMJ: le Cyan, le Jaune et le Magenta

L’héritage africain

«Il est évident aujourd’hui que l’héritage africain a marqué, plus ou moins selon les lieux, les manières de sentir, de penser, de rêver et d’agir de certaines nations de l’hémisphère occidental.

Du sud des États-Unis jusqu’au nord du Brésil, en passant par la Caraïbe ainsi que sur la côte du Pacifique, les apports culturels hérités de l’Afrique sont partout visibles ; dans certains cas même, ils constituent les fondements essentiels de l’identité culturelle de quelques éléments les plus importants de la population.

Les efforts des peuples d’Afrique pour conquérir ou renforcer leur indépendance, assurer leur développement et affermir leurs spécificités culturelles doivent s’enraciner dans une conscience historique rénovée, intensément vécue et assumée de génération en génération.» M. Amadou Mahtar M’Bow Directeur général de l’UNESCO (1974 -1987)/ Volume 7, “Histoire Generale de l’Afrique”, UNESCO Préface, Extrait p 13

À l’heure où les peuples d’Afrique luttent pour s’unir et mieux forger ensemble leurs destins respectifs, une meilleure connaissance du passé de l’Afrique, une prise de conscience des liens qui unissent les Africains entre eux et l’Afrique aux autres continents devraient faciliter, dans une grande mesure, la compréhension mutuelle entre les peuples de la terre, mais surtout faire connaître un patrimoine culturel qui est le bien de l’humanité tout entière. Bethwell Allan OGOT, Président du Comité scientifique international pour la rédaction d’une Histoire générale de l’Afrique ; Extrait de la Présentation du Projet, Volume 7, p. 19

«J’interpelle notre propre Vision du monde, nos visions sur l’Afrique et le peuple noir, dans un contexte global travesties par des siècles de communication fabriquée par l’occident.» dit l’artiste en ajoutant : «Quelqu’un m’a dit un jour «Personne n’a la possibilité de voter pour ou contre l’évolution ou le changement, nous n’avons que le choix individuel d’évoluer ou de se laisser dépasser !». La carte n’est pas le territoire !

Venez nous rejoindre au SOFITEL Abidjan pour vivre cette expérience nouvelle où le spectateur revêt un casque pour découvrir la suite de l’exposition. Transporté dans un autre monde, vous ressentirez des sensations inédites. L’œuvre d’art n’est plus seulement un objet accroché au mur dans un espace définie, mais un univers à explorer et dans lequel se fondre.
Casque de réalité virtuelle
Vue de la réalité virtuelle Acte 1
Vue des dessins portraits exposés au SOFITEL Abidjan
Chacun de nous aura son idée sur les personnages choisis par l’artiste. Mais chacune de ces figures aura d’une manière ou d’une autre marqué sensiblement l’histoire. Et l’Afrique d’aujourd’hui, c’est d’abord celle d’hier. Venance Konan, extrait du texte d’introduction de l’acte 1

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