ORTHOPHONIE
Comment consulter l’orthophoniste ?
Le médecin, alerté par une difficulté particulière prescrit un bilan orthophonique.
Chacun peut consulter l’orthophoniste de son choix (en cabinet, à l’hôpital ou en centre spécialisé).
L’accord du médecin-conseil, après compte rendu écrit de l’orthophoniste, est indispensable pour que les soins soient pris en charge par la sécurité sociale.
Quelques signes d’alerte
Absence de langage, langage incompréhensible, mots déformés, phrase mal construites, difficultés à raconter une histoire, bégaiement, inattention et/ou agitation à l’école, difficulté dans l’apprentissage de la lecture, de l’orthographe, du calcul, non-compréhension de certaines consignes, suspicion de troubles de l’audition, voix enrouée…
Domaine de compétance de l'hothophonie
L’orthophoniste intervient dans le traitement des différents troubles du langage et de la communication d’origine neurologique.
Neurologie
Les diffrents troubles
• Aphasie : perturbation acquise du langage oral et/ou écrit (expression et/ou compréhension), consécutive à des lésions cérébrales (attaque cérébrale, traumatisme crânien, ablation d’une tumeur…)
• Dysarthrie : trouble de la réalisation de l’articulation et de la production de la parole consécutif à une atteinte neurologique
• Troubles du langage dans les maladies neuro-dégénératives (Parkinson, SLA, Alzheimer…) : dysphagies, troubles de la voix, de la parole, de la communication
• Troubles neuro-visuels : négligence d’une partie du champ visuel entrainant une désorientation dans l’espace, et des perturbations du langage écrit
Vieillissement cérébral
Troubles spécifiques du langage de la personne âgée : perte ou manque du mot, troubles de la mémoire et de l’attention, perte de l’audition (presbyacousie), troubles de la voix (presbyphonie)
Dans les pathologies neurologiques, le médecin spécialiste confie le patient à une équipe pluridisciplinaire (soins à domicile, kinésithérapeute, ergothérapeute…) dans laquelle l’orthophoniste, s’occupant de la communication verbale et non-verbale, tente de préserver ou de redonner au patient des possibilités de relations sociales et d’autonomie.